Choeur mixte La Cécilienne Grangettes

Le samedi 19 août 2006, notre chœur mixte s’est donné rendez-vous, pour sa sortie, à 06h00 aux abris PC de Grangettes.

A 06h00, presque tout le monde est présent pour le départ. Je dis presque, car il nous manquait quand même des chanteurs, mais pas celui que vous croyez. En effet, notre ami Francis était présent avec dix minutes d’avance sur l’horaire prévu. Si Francis est présent, alors qui peux bien manquer à l’appel ? Il s’agit tout simplement de nos chanteurs de Vuisternens, c’est-à-dire Cécile et Jean Menoud ainsi que de Christian. Il faut dire que notre chauffeur, Albert, des voyages Jean-Louis n’avait pas beaucoup d’avance.

Après avoir embarqué tout ce beau monde, nous voilà partis en direction de Salin-les-Bains, Auxonne, l’Abbaye de Citeaux, d’une cave encore inconnue et de Nuit St Georges, localité dans laquelle nous souperons et passerons la nuit.

Notre première étape nous conduit à Salin-les-Bains où nous prenons le déjeuner. Surprise, le restaurant qui devait nous accueillir venait tout juste d’ouvrir et n’avait pas prévu assez de croissants. Mais tout le monde a pu se restaurer plus ou moins à sa faim. Pour Michel ce ne fut pas suffisant, car il a dû prendre un sandwich au jambon en plus du croissant.

Notre voyage se poursuit en direction d’Auxonne. Arrivés dans cette localité, un guide , je devrais dire une guide, car il s’agissait d’une dame, nous attend afin de nous faire visiter la ville.

Après la visite de l’extérieur, nous passons à l’intérieur de l’Eglise d’Auxonne. Là, tout le monde suit les explications avec beaucoup de recueillement, mais lorsque le photographe s’éloigne un peu, une personne en profite pour se rapprocher.

La preuve que dans les églises les basses se recueillent plus que les autres registres est que P’tit Jean se met à l’écart du groupe afin de mieux se recueillir.

Après la visite des vieilles pierres, nous passons enfin aux choses sérieuses, le repas de midi. Au menu, il y a une salade périgourdine, un filet de saule et un dessert à choix. Pour la boisson nous avons droit à un demi de blanc ou de rouge pour quatre personnes, enfin pas pour tout le monde. Certains ont droit à un demi de blanc et de rouge pour deux, la preuve :

La direction du chœur se met à table ensemble et se met également au service du groupe. Comme il y a trop de rosé pour Gisèle et Alexis, ces derniers décident de partager. C’est pourquoi Alexis et Bernard jouent les garçons de café.

Lorsque nous quittons ce restaurant, il pleut et c’est d’un pas rapide que nous rejoignons notre car. De nouveau, tout le monde est à l’heure. Nous quittons Auxonne pour nous rendre à l’Abbaye de Citeaux.

Là, nous sommes également attendus pour la visite. Cette Abbaye est encore en activité. Des moines cisterciens s’occupent de l’entretien du domaine et vivent de leurs diverses productions. Certains de nos chanteurs en ont profité pour acheter divers souvenirs et même du fromage de l’Abbaye (n’est-ce pas Joseph).

Suite à cette visite, nous nous dirigeons avec une certaine euphorie vers notre prochaine destination qui est une cave à vins. Les propriétaires nous attendent de pieds fermes (si j’ose dire).

Après quelques explications sommaires et une visite rapide de la cave de stockage, nous nous dirigeons vers la salle de dégustation. Nous pouvons constater que nos membres sont beaucoup plus attentifs que lors des visites précédentes.

Un certain Bernard est beaucoup plus studieux et intéressé qu’à son travail.

Je ne sais pas si le fait que Francis aie offert une « pomme » à p’tit Jean lors de l’anniversaire de Cécile  les a rapprochés, mais lors de cette visite, il me semble que ces deux basses s’accordent un petit peu mieux.

Après avoir déguster Côtes de Nuit et Nuit St-Georges et surtout avoir pris quelques cartons de cette divine boisson, nous allons prendre nos quartiers pour la nuit à l’hôtel Etape.

Nos appartements pris, bonjour les mélanges, nous repartons dans une petite auberge afin de prendre notre dernier repas de la journée. En arrivant et entre les plats, nous entonnons quelques chants de notre répertoire. Le repas est composé d’une salade périgourdine (une de plus), d’un rôti de porc à la sauce moutarde, de fromage et d’une tranche de mousse aux framboises, le tout arrosé de vin rouge directement tiré à la pression.

Je ne sais pas si c’est dû à la fatigue, au copieux repas, à la boisson ou un effet de tout ça réuni, mais cela a un effet soporifique sur notre ami Francis.

Malgré tous les efforts du bon samaritain Patrice, il n’y a eu que le chant Frère Jacques entonné en canon qui pu réveiller notre dormeur.

Aux environs de 23h00, nous regagnons notre cantonnement pour y passer la nuit, le chauffeur ayant besoins de ses heures de repos.

Tout le monde, ou presque, va retrouver les bras de Morphée afin d’être en pleine forme pour le lendemain, car cela sera une journée chargée. Il va sans dire qu’une partie des membres du chœur part à la recherche de ce fameux dernier verre. Etant situé en zone industrielle, nous partons à l’aventure afin de trouver un établissement encore ouvert et étant disposé à nous servir. Nous arrivons à l’hôtel voisin qui s’est retranché derrière sa barrière télécommandée. Plusieurs coups de sonnette font apparaître un garçon qui nous informe que l’établissement est réservé aux clients du dit hôtel et que nous ne pouvons malheureusement, pour nous, pas y entrer.

Après quelques négociations menées à bien par Cécile, quatre d’entre nous peuvent accéder au bar afin de prendre des boissons que nous pourrons boire dans le hall de notre hôtel.

Le lendemain matin, tout le monde est à l’heure pour le déjeuner. Francis peut dire merci à Mariette qui est allée frapper à sa porte afin de le réveiller. Il paraît, qu’elle a dû employer ses souliers pour sortir Francis de ses rêves.

Il est 08h00 lorsque nous partons pour Tart-le-Haut. Tout le monde a mis son beau costume, dzaquillon pour les dames et bredzon pour les messieurs.

Où se trouve Tart-le-Haut ?

Tart-le-Haut se trouve en France, dans la région bourguignonne, dans le département de la Côte-d’Or, dans l’arrondissement de Dijon et dans le canton de Genlis. Pour les « pinailleurs » cette localité se situe à la latitude 47°12’18’’ Nord et à la longitude 05°12’24’’ Est. Cette commune administrée par Mr Jean-Louis Aubertin, maire depuis 2001, compte, selon de dernier recensement de 1999, 811 habitants.

Arrivés à Tard-le-Haut, nous nous rendons directement à l’Eglise pour y répéter la messe. A 09h30, c’est devant une Eglise comble que nous chantons la messe. Tout le chœur était prêt, sauf notre organiste, Bernard (celui de l’école buissonnière), qui était troublé par une paroissienne. Ce petit contretemps passé, tout se déroula pour le mieux.

Après cette cérémonie, nous sommes allés prendre l’apéritif en chansons et dîner. Nous avions besoins de prendre des forces pour la suite de notre programme.

Durant l’après-midi, nous avons donné trois concerts d’une demi-heure chacun. A chaque représentation, le public se présentait toujours plus nombreux afin de nous écouter. Si le premier concert fut bien interprété, les deux autres le furent un peu moins. Dans le chant « Lè filyè a Colin », heureusement que Anne-Christine n’a pas suivi le directeur, car le chant aurait fini prématurément.

Entre les concerts, chacune et chacun était libre de faire ce que bon lui semblait, soit visiter le marché artisanal, soit rester près de la cantine ou soit aller écouter les autres concerts. Après notre dernière représentation, nous avons eu droit à une petite collation avant de reprendre la route du retour.

Au rendez-vous de 18h30, tout le monde était présent. La preuve que si l’on veut, on peut, n’est-ce pas Francis. Avant de partir, nous avons remis à nos hôtes un petit souvenir.

Durant le voyage, il y eu quelques chansons entonnées dans le fond du car par certaines personnes pas trop fatiguées par ces deux jours. Certaines personnes en ont profité pour récupérer en dormant un peu. Une dernière halte au restoroute de la Broye pour se désaltérer ou aller satisfaire un petit besoin et nous voilà repartis pour notre destination finale, les abris PC de Grangettes.

La boucle étant bouclée, tout le monde regagne son domicile afin de pouvoir aller dormir du sommeil du juste, car le lendemain c’est la reprise des choses sérieuses, c’est-à-dire le travail pour beaucoup d’entre-nous.

Nous nous donnons rendez-vous pour le samedi suivant afin de fêter l’anniversaire de Birgit, pour le début des répétitions et l’anniversdaire de Cécile au début septembre.

 

 

Église de Tart-le-Haut

19 & 20 août 2006

Course du Choeur mixte

à Tart-le-Haut (France)